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1.
Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique ; 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1982521

ABSTRACT

Résumé La guerre en Ukraine est un événement polytraumatique majeur qui donne lieu à des déplacements massifs de population. La question de l’évaluation et de la prise en charge psychologique des personnes psychotraumatisées se pose de façon urgente. De multiples pays d’accueil de réfugiés étant bien dotés en nombre de psychologues, une partie de ces professionnels intéressés devrait se mobiliser et se faire connaître pour réaliser ces actes cliniques. La priorité devrait être donnée aux psychologues formés et expérimentés pour prendre en charge les victimes. La barrière de la langue devra être surmontée. Dans un premier temps, une prise de contact ou un rapprochement auprès des dispositifs locaux et nationaux d’accueil des réfugiés serait souhaitable pour faciliter ces opérations. Des consultations en présentiel ou en distantiel, comme cela a été développé pendant la pandémie de Covid-19, sont envisageables. Des renforts en psychologues, y compris à distance, des pays accueillant le plus de réfugiés sont également souhaitables. La question de la détection, de l’évaluation et de la prise en charge des personnes psychologiquement traumatisées restées sur le territoire ukrainien est probablement encore plus massive. Que ce soit des non-combattants ou des combattants, une partie de la communauté psy internationale devrait se mobiliser, en complément des collègues locaux, pour leur apporter cette aide psychologique. Ces actions humanitaires seraient réalisables en fonction de l’évolution du conflit. Qu’il s’agisse de soutien psychologique aux réfugiés ou aux personnes sur le sol ukrainien, des modèles d’organisation et de coordination de ces actions doivent être pensés et mis en place de façon évolutive pour en optimiser l’efficacité. The war in Ukraine is a major poly-traumatic event, which leads to massive population displacements. The question of the evaluation and psychological care of psychotraumatised people is an urgent matter. As many countries hosting refugees are well endowed with a number of psychologists, some of these interested professionals should mobilise themselves and make themselves known to carry out these clinical acts. Priority should be given to trained and experienced psychologists to support victims. The language barrier will have to be overcome. Initially, it would be desirable to make contact or get closer to local and national refugee centres to facilitate these operations. Face-to-face or remote consultations, as developed during the Covid-19 pandemic, are possible. Reinforcements of available and dedicated psychologists, including remotely, from the countries hosting the most refugees are also desirable. The issue of detection, assessment and care of psychologically traumatised people who remained in the Ukrainian territory is probably even more massive. Whether non-combatants or combatants, part of the international psychological community should mobilise, in addition to local colleagues, to provide them with this psychological help. These humanitarian actions would be feasible depending on the evolution of the conflict. Whether it is psychological support for refugees or people still on the Ukrainian soil, models for organizing and coordinating these actions must be carefully thought out and implemented in an evolving way to optimise their effectiveness.

2.
Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique ; 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1866804

ABSTRACT

The war in Ukraine is a major poly-traumatic event, which leads to massive population displacements. The question of the evaluation and psychological care of psychotraumatised people is an urgent matter. As many countries hosting refugees are well endowed with a good number of psychologists, some of these interested professionals should mobilise themselves and make themselves known to carry out these clinical acts. Priority should be given to trained and experienced psychologists to support victims. The language barrier will have to be overcome. Initially, it would be desirable to make contact or get closer to local and national refugee centres to facilitate these operations. Face-to-face or remote consultations, as developed during the Covid-19 pandemic, are possible. Reinforcements of the number of available and dedicated psychologists, including remotely, from the countries hosting the most refugees, are also desirable. The issue of detection, assessment and care of psychologically traumatised people who remained on the Ukrainian territory is probably even more massive. Whether non-combatants or combatants, part of the international psychological community should mobilise, in addition to local colleagues, to provide them with this psychological help. These humanitarian actions would be feasible depending on the evolution of the conflict. Whether it is psychological support for refugees or people still on the Ukrainian soil, models for organising and coordinating these actions must be carefully considered and implemented in an evolving way to optimise their effectiveness. Résumé La guerre en Ukraine est un événement polytraumatique majeur qui donne lieu à des déplacements massifs de population. La question de l’évaluation et de la prise en charge psychologique des personnes psychotraumatisées se pose de façon urgente. De multiples pays d’accueil de réfugiés étant bien dotés en nombre de psychologues, une partie de ces professionnels intéressés devrait se mobiliser et se faire connaître pour réaliser ces actes cliniques. La priorité devrait être donnée aux psychologues formés et expérimentés pour prendre en charge les victimes. La barrière de la langue devra être surmontée. Dans un premier temps, une prise de contact ou un rapprochement auprès des dispositifs locaux et nationaux d’accueil des réfugiés serait souhaitable pour faciliter ces opérations. Des consultations en présentiel ou en distantiel, comme cela a été développé pendant la pandémie de Covid-19, sont envisageables. Des renforts en psychologues, y compris à distance, des pays accueillant le plus de réfugiés sont également souhaitables. La question de la détection, de l’évaluation et de la prise en charge des personnes psychologiquement traumatisées restées sur le territoire ukrainien est probablement encore plus massive. Que ce soit des non-combattants ou des combattants, une partie de la communauté psy internationale devrait se mobiliser, en complément des collègues locaux, pour leur apporter cette aide psychologique. Ces actions humanitaires seraient réalisables en fonction de l’évolution du conflit. Qu’il s’agisse de soutien psychologique aux réfugiés ou aux personnes sur le sol ukrainien des modèles d’organisation et de coordination de ces actions doivent être pensés et mis en place de façon évolutive pour en optimiser l’efficacité.

3.
Soins Psychiatr ; 41(331): 42-44, 2020.
Article in French | MEDLINE | ID: covidwho-997654

ABSTRACT

For serious cases of COVID-19, with severe respiratory failure due to damage to the lungs by SARS-CoV-2, hospitalisation in intensive care with intubation is often essential. What psychotraumatic risks does this episode present for these patients? Are these sudden, complex treatments, sometimes with fatal outcomes and frequently reported in the media, also a factor in the appearance of psychological trauma for families? These questions are the subject of this clinical reflection.


Subject(s)
COVID-19/therapy , Critical Care/psychology , Family/psychology , Patients/psychology , Psychological Trauma/epidemiology , France/epidemiology , Humans , Risk
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